Pourquoi suis-je devenu entrepreneur ?
La quête de l’épanouissement et de l’autonomie, notamment financière est une des raisons fondamentale qui pousse bien des gens à chercher un emploi. Dans notre environnement (Gabon), la fonction publique est la principale destination vers laquelle se ruent les jeunes diplômés. Pour cause, un revenu stable / fixe versé à échéances régulières (par mois). Le graal étant bien sûr les régies financières (douanes, trésor, impôts) avec leurs fameux fonds communs, qui ont cristallisés dans l’inconscient collectif la promesse d’une ascension sociale rapide. La deuxième option, le secteur privé, voit vers lui affluer plusieurs profils, à la recherche des éléments fondamentaux permettant de fonder une famille, mais aussi de mettre à profit des connaissances et savoirs acquis tout au long de processus de formation bien souvent épuisant au pays ou à l’extérieur.
Dans les 2 cas de figures, les recherches se mènent en parallèle et la première brèche à s’ouvrir est celle dans laquelle on s’engouffre pour espérer embrasser nos rêves, devenus mirages et songes au fur et à mesure du temps et des refus quasi systématique.
N’échappant pas aux éléments cités ci-dessus, j’ai moi aussi emprunté ces sentiers, des dépôts de dossiers, attentes de retours, concours en tous genre … Sans succès (kiéééééééééé, Ndjiami tara). Refusant l’inactivité j’ai intégré une station de radio (Urban FM) en qualité de chroniqueur, bien que ma formation de base (Finance) soit très éloignée des métiers de la communication (en mode Goudronier, forcé forcé. Mdr).
Plutôt à l’aise dans mon nouveau « Job » je me rendis vite compte que mon cas loin d’être isolé, ne s’améliorerait pas avec le temps, car chaque année les écoles supérieures déversent leurs flots de nouveaux diplômés sur un marché à la recherches de profils plutôt pointus et rivés vers des domaines techniques.
Que faire ? Une question que je me suis posée bien des fois, sans pourtant avoir une réponse. Pire, que deviendront les jeunes diplômés de la promotion après moi et la suivante ? Auront-ils au moins une expérience professionnelle ?
Toutes ces questions restèrent en suspens, pendant des mois. Jusqu’au jour ou, lors d’une discussion, le « Boss » nous dit que nous ne pourrions jamais atteindre nos rêves et ambitions en travaillant pour lui, mais en créant nos propres entreprises, basées sur nos connaissances, nos diplômes… (le grand la est bizarre hein ! Tchouo !).
Dès lors, bien qu’inexpérimentés, mon associé Donald et moi nous mîmes à réfléchir sur les probables offres de service et le financement de note société. Puis ce fut autour du nom de la structure. « Trouvons un nom Ricain ! » nous étions nous dit en rigolant. Avec du recul, ce qui retenait notre attention dans cette « Aventure » était le goût du risque, l’envie de découvrir l’inconnu, cet inconnu qui probablement permettrait de résoudre 2 problèmes : le nôtre et celui des personnes que nous embaucherions ou prendrions en stage. C’est marqué par cette vision et cette envie de découvrir cette possibilité de devenir un « Homme » qui assume ses charges et impact son environnement, que j’ai mis toutes mes forces dans la bataille en fermant toutes les issues de secours, pour devenir UN ENTREPRENEUR.
Pour la suite, il faudra attendre un peu, mais ça arrive (lol).